Maman d'une petite fille et éducatrice Montessori, j'ai eu envie de partager mes passions. Bonne lecture...
mardi 17 mars 2020
mercredi 19 février 2020
mardi 18 février 2020
Libérez votre cerveau d'Idriss Aberkane
Idriss
ABERKANE est né en 1986, spécialiste des neurosciences appliquées et titulaire
de trois doctorats. Editorialiste au « Point », il a également donné
plus de quatre cents conférences sur quatre continents.
Idriss
Aberkane, lui, nous rappelle sans cesse l’importance d’une expérimentation
libérée face aux certitudes établies et aux idéologies du passé. Il nous
explique que nous devons nous adapter à ce que nous découvrons chaque jour des
formidables possibilités humaines.
Les
neurosciences questionnent aujourd’hui nos habitudes et nos façons de penser
mieux que toute autre discipline. Il nous explique que notre cerveau sera
toujours plus grand que tout ce qu’il peut concevoir. Nous n’utilisons pas bien
notre cerveau, à l’école, au travail, en politique.
Les
conséquences de ce mauvais usage sont diverses, mais elles ont en commun le
mal-être, fossilisation mentale et l’inefficacité. Nous pouvons mieux
apprendre, mieux produire, mieux voter, nous pouvons mieux penser, mieux
communiquer, tout cela en étant plus épanouis, plus heureux, plus productifs,
et donc plus brillants. Alors que signifie exactement sortir son cerveau du
confinement ?
Il
est tout d’abord important de souligner que le prodige ne pratique pas parce
qu’on le lui demande, mais parce qu’il adore ça. Léonard de Vinci affirmait que
l’amour est la source de toute connaissance. Le prodige, en effet, travaille
par amour. Il ne travaille pas pour une
note, pour un prix, ou pour une reconnaissance de ses pairs, il le fait pour
lui, par désir inconditionnel de ce qu’il produit.
L’école actuelle a
remplacé notre cœur et notre intuition dans la définition de notre destin, de
notre identité, et nous n’avons pas gagné au change. Dans la vie, l’humanité
crée une diversité de pensées, de pratiques, de méthodes, d’esprit. Dans la
vraie vie, l’école dit : « Hors de ma mesure, point de salut. »
Pourtant face à l’échec scolaire, cette même école admet que la priorité, c’est
au moins la sociabilisation de l’élève. Elle se produit donc uniquement dans la
cour de récréation. Notre société est une sorte de machine qui prône la culture
de la place fixe et qui est à la fois une culture de la conformité mais aussi
de l’exclusion. Il est actuellement inscrit dans le cahier des charges de
l’école qu’elle doit décevoir des usagers et, par principe, décevoir l’Homme
plutôt que l’Usine qui est son client final. Il faut donc créer à l’échelle
mondiale la méthode « essai-erreur » et expérimenter de nouvelles
pratiques pédagogiques autour, notamment, de ce que le psychologue Stanislas
Dehaene a appelé « les quatre piliers de l’apprentissage » :
-
L’attention
-
L’engagement
actif
-
Le retour
d’information
-
La consolidation
Dans
les écoles Montessori nous proposons aux enfants des activités en adéquation à
leur besoin. En allant du plus simple au plus complexe tout en alliant
mouvement et répétition. La leçon en trois temps (présentation, retour
d’information, consolidation) permet d’asseoir l’expérience. De nombreuses
écoles alternatives ont compris l’importance de changer notre façon d’éduquer
par la créativité, par l’amour des savoirs, par l’épanouissement et non par la
conformité. Pourquoi
éduquons-nous ? Pour le bonheur intérieur brut ou pour le produit
intérieur brut ? L’école désirée est celle de l’épanouissement,
l’école imposée est celle de l’unité économique. A partir du moment où ce n’est
plus à l’école de s’adapter à l’homme mais à l’homme de s’adapter à l’école, le
ver est dans le fruit !
Nous vivons donc dans le
conditionnement. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’école,
échanger des savoirs, c’est tricher, alors que dans la vraie vie, cela
s’appelle de la coopération. L’école prépare à la société, et si elle a des
vices, ils s’y trouveront amplifiés. L’individualisme, la conformité,
l’apprentissage monocanal… Tous ces vices scolaires se retrouveront en société,
mais le plus grave d’entre eux c’est l’idée que le plaisir est
anti-professionnel. L’idée est donc enfouie dans notre inconscient collectif
que le travail est une conformité forcée et qu’il sera douloureux. Or rien n’est plus faux : travailler
dur pour quelque chose que l’on aime, cela s’appelle de la passion.
Il
faut rendre nos enfants gourmands de savoirs ! Cela tombe bien ils le sont
naturellement dès la naissance. Il faut
donc s’intéresser à la dynamique d’apprentissage et non au stock du savoir.
Ce
n’est pas au cerveau de servir l’école mais à l’école de servir le cerveau !
Stéphanie F.
lundi 17 février 2020
Tulip in honour of Maria Montessori
The
tulip below is a special tulip in honor of Maria Montessori and is part of
the global celebration of 150 years of Maria Montessori’s life.
I have an admission to
make, I have not always loved tulips even though I am Dutch. Perhaps it is
because I am Dutch and therefore bombarded with opinions on tulips, windmills,
cheese and wooden clogs all throughout
my childhood that I did not really pay much attention to the tulip.
Personally, I think my love affair with my favourite flower had to grow slowly,
through many different contacts and viewings, until finally, it was right there;
one day I realised that I would always choose tulips over any other flower
available at the florist.
Every
week during tulip season I would load Poloma in the car and go choose my tulips
for the week!
If you really want to
enjoy a day surrounded by tulips, then I would suggest a day at the Keukenhof
in Lisse. The Keukenhof, which is also known as the Garden of Europe because it
is one of the largest flower gardens, is open for a very short period usually only
eight weeks. The drive there is spectacular as the roads leading up to the
Keukenhof are surrounded by tulip fields, and you can rent a bike at the main
entrance if you want to explore the surroundings like a Dutch person! Every
year Keukenhof gardeners plant around 7 million flower bulbs, in all kinds of
combinations and colours. And there are themes as well as special activities
and shows most days.
Gabrielle
jeudi 2 janvier 2020
Kindness explained to kids
Books are a great support for a variety of reasons:
transmit values or messages, respond to a theme that interests them and discuss
life situations.
I’ve always loved books and thanks to my daughters
I’ve discovered a passion for children’s books.
Since they’re small I try to show them and pass on to
them the fact that doing good around you, helping others is very important and
valuable. Recently, I found a book that illustrates perfectly
this concept.
Through beautiful
& colorful illustrations and simple words, this soothing book explains to
children how easy and rewarding it is to show kindness, gratitude & love on
a daily basis.
This heartwarming book encourages positive behavior by using the concept of an invisible bucket. It also explains that it’s possible to fill or dip into our own buckets.
This guide to daily happiness, though, is not just for kids. We all need reminders of the benefits of positive thinking and positive behavior. It’s an important lesson to teach and remind us all, from time to time, that showing kindness and appreciation of others goes a long way to making this world a happier place for everyone, including ourselves.
mardi 24 décembre 2019
Bonne année 2020!
Je vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes et une bonne année 2020!
La fin de l'année et le moment propice pour faire le bilan de l'année écoulée et penser au futur proche et à celui plus lointain.
La fin de l'année et le moment propice pour faire le bilan de l'année écoulée et penser au futur proche et à celui plus lointain.
dimanche 10 novembre 2019
mardi 29 octobre 2019
La continence
Cet article est tiré de la conférence de Rebecca
Redford et Patricia Spinelli (éducatrice Montessori) concernant la continence
Ce
que l’on appelle communément « l’acquisition de la propreté », par habitude et
par facilité, est en réalité l’acquisition du contrôle des sphincters. Les
sphincters sont les muscles qui permettent d’ouvrir et fermer la vessie et
l’anus. Cette acquisition psychomotrice, comme les autres acquisitions motrices
du jeune enfant, dépend essentiellement de la maturation neurologique et
psychique. L’enfant doit être prêt dans son corps et sa tête. C’est donc un
processus naturel et spontané, et non pas un apprentissage. Un réel contrôle
sphinctérien est acquis lorsque l’enfant peut être attentif à ses sensations
internes, savoir les analyser et donc savoir et décider quand il lui est
nécessaire d’aller aux toilettes (et pas seulement quand l’adulte le lui dit.)
Il s’agit d’ailleurs d’un besoin physiologique et non d’une envie, comme on le
dit communément.
La continence d'un point de vue neurologique : Jusqu'à
6 mois, l'expulsion des matières fécales dépend d'un système réflexe. La
maîtrise du sphincter anal se fait entre 2 ans et 2 ans et demi. Maria
Montessori considérait que seule une certaine acquisition neurologique dans le
mouvement volontaire permettait à l’enfant de contrôler ses sphincters.
L'enfant est prêt à devenir continent quand il est capable de relever un
certain nombre de défis psychomoteurs de manière autonome :
·
monter
et descendre un escalier debout, en alternant les jambes
·
taper
du pied dans un ballon, dans une direction définie
·
transporter
un seau rempli d'eau, d'un endroit à un autre, et se relever rapidement lorsqu'il
tombe.
Ces
signes montrent une maturation des sphincters et aussi une certaine confiance
en soi. Toutefois, ces signes ne sont
fournis qu’à titre indicatif, en aucun cas nous allons « entraîner » les
enfants à réaliser ces actions.
La continence d'un point de vue psychologique : Être capable d'être continent,
c'est accepter d'éliminer une partie de son corps tout en ayant le sentiment
que son corps conserve son intégrité. En effet, dès les premières minutes de sa
vie, l’enfant va porter une couche. Celle-ci devient quasiment une partie intégrante
de son schéma corporel. Il convient donc de prendre en compte la difficulté
suivante : la décision des parents d’enlever la couche peut être vécue très violemment par l’enfant.
D'un point de vue psychologique, l'enfant doit aussi avoir le désir d'être
propre car c'est une étape importante de l'indépendance.
Au niveau social et culturel : L'étape de la continence apporte
des nouvelles pratiques et de nouvelles compréhensions du monde. Il existe des
lieux spécifiques pour faire ses besoins. Dans nos sociétés occidentales, il
s’agit d’un lieu fermé où l'adulte se rend seul. De fait, il est préférable de
ne pas poser le pot au milieu du salon mais plutôt de l’installer dans une
salle de bain ou dans les toilettes.
L'enjeu des couches : Dés leur plus jeune âge, les
enfants perçoivent « qu'il se passe quelque chose dans leur corps »
et que ce « quelque chose » a des conséquences (quand il urine, la
couche se mouille). Or actuellement, les couches sont tellement absorbantes
qu'il arrive que l'enfant ne sente même pas l’humidité.
De plus en plus de parents
proposent des couches en tissus. Ce type
de couche présente des avantages pour l'enfant et pour la société : le coton est
une matière naturelle (aucun produit toxique), qui laisse respirer la peau de
l'enfant. Elles sont économiques et écologiques. Enfin, elles permettent à
l'enfant de prendre conscience de ce qui se passe dans son corps, de cheminer
sur le processus d'autonomie et d'indépendance et de s'adapter à
l'environnement.
Quelques Conseils et
astuces :
- Choix du pot : Certains modèles de pots n’offrent pas une position
physiologique correcte à l’enfant. : il est assis avec les jambes formant
un angle à 90°, alors que cette position n’est pas du tout naturelle. Elle
bloque les matières fécales, en exerçant une pression sur le rectum, les selles
peuvent avoir des difficultés à passer. L’élimination se fait moins facilement
(le pot Ecopitchoun offre une bonne position).
-
créer un coin « propreté » : Nous
pouvons mettre à la disposition de l’enfant du matériel propice à cette
nouvelle expérimentation : de l’eau, du coton, des gants de toilette. Il pourra aller de lui-même aux toilettes ou sur le pot, et prendre
soin de son corps, en se nettoyant par la suite.
-
s’approprier son pot : pourquoi ne pas
lui proposer de s’approprier son pot, en le personnalisant ?
-
Peurs et blocages : Il peut arriver que
l'enfant refuse de faire ailleurs que dans sa couche, qu’il pleure après avoir
fait dans le pot. Dans ce cas, il ne faut pas insister et lui laisser encore du
temps, il faut éviter de le forcer au risque de créer un blocage ou qu’il
accepte "pour faire plaisir". L’enfant respecté dans son rythme et
dans son intimité, ne grandit pas pour faire plaisir à l’adulte qui le lui
demande, mais il prend plaisir à grandir, accompagné par l’adulte
-
le mimétisme : Les enfants adorent
observer et reproduire exactement les faits et gestes des adultes, alors nous
pouvons le laisser nous observer aux toilettes. La société occidentale a rendu
cet acte extrêmement pudique, mais il n’en reste pas moins totalement naturel.
Nous « voir faire », lui donnera envie de reproduire à l’identique et
d’essayer.
-
accorder des « incidents » : Il y
aura sûrement des petits « incidents » de temps en temps, il faut laisser du
temps à l’enfant, être indulgent et le rassurer. C’est grâce à cette confiance
gagnée qu’il y arrivera. Le disputer ne servirait à rien, il risquerait de
perdre confiance en vous et en lui-même. Il est très important de le féliciter,
mais sans pour autant rentrer dans le système des récompenses. Votre enfant
doit réussir, non pas pour obtenir la fameuse récompense, mais plutôt par
plaisir et par satisfaction personnelle.
- aborder « la continence » grâce aux livres :
Voici quelques exemples : "Allez hop, sur le pot !" Un livre
d’Anita Jeramet Sally, Lloyd Jones , "Sur
le pot" Un livre de Marianne Borgardt et Maxie Chambliss , "De la petite taupe qui voulait savoir
qui lui avait fait sur la tête"
Un livre de Werner Holzwart , "Caca
prout" Un livre de Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée
Roxane
jeudi 19 septembre 2019
France one of the champions of abandonment in Europe
This year, our country has fallen into a sad record, particularly
this summer during which abandonments increased by 28%.
The shelters are currently saturated, not only with dogs but
also cats, rabbits and other small rodents such as Guinea pigs.
I had already adopted my first dog in the
« Gennevilliers SPA » 16 years ago. When our dog went to heaven, we
were not ready to adopt straight away a new animal.
We went to the Villevaudé shelter at the end of August with
our kids this time. It was very important for me to make my daughters
understand the importance of taking care of the living and therefore the
animals.
We met hundreds of little eyes that only asked for love and and
we came back home with a new family member!
We brought « Plume » home, we set her up her
basket so that she has her own corner.
She was able to enjoy a whole week with my children and my
husband on vacation in order to get used to us. It also allowed us to understand her a little better and to
identify her fears.
The start of the new school year has arrived and Plume has
had to get used to our absences. After a difficult week with nonsense and
crying, we’ve invested in a toy that distributes treats, and a diffuser
socket for stress relief.
One month after her adoption, Plume has completely adapted
to her new life. There may be occasional mischief, but with all our love, the
rules we teach her with great patience everything comes into order step by
step.
So please, think about adoption instead of buying a pet.
Shelters need help and if you can’t adopt animals you can
also sponsor one of them. A great way to get involved with your family and
raise awareness among children.
Julie,
the pet lover.
Le refuge de Villevaudé est
ouvert 7/7 jours
De 14h à 17h30
18 rue des Plantes, 77410
Villevaudé
Tél : 01.60.26.20.48
samedi 7 septembre 2019
Voir c’est croire - l’art de l’observation
Mario Montessori disait : « l’observation
est un art qui doit se pratiquer ».
L’observation est donc un art à part entière. J’ai été très étonné de ne pas avoir reçu plus d’informations et de conseils lors de ma formation d’éducatrice 3-6 ans. Il m’a fallut aller chercher ses renseignements en Suisse lors d'un Workshop dispensés par Karen Pearce.
“L’observation est l’une des nombreuses
choses dont nous parlons fréquemment et dont nous formons une idée inexacte ou
fausse… La rareté de l’observation faite sur les enfants est peut-être due au manque
de préparation de cette observation” (Cours de Londres en 1921), Maria
Montessori
Pour collecter des observations utiles, il est nécessaire
que les conditions soient bonnes, comme pour un gâteau, même si la pâte est
correcte, une mauvaise cuisson en fera un mauvais gâteau.
Conditions nécessaires :
- L’adulte doit se mettre en retrait
- Dans une classe préparée avec du matériel esthétique et propre
- Le nombre de présentations doit être
suffisant
- La confiance en l’enfant et en sa capacité à agir librement (car sinon l’environnement ne permet pas la liberté du travail)
Maria Montessori parlait de « glimmer », la
lueur, le scintillement dans l’œil de l’enfant. Rappelons-nous que nous servons
la périphérie de l’enfant afin d’atteindre indirectement son centre !
“La qualité fondamentale est la capacité d’observation…
posséder des sens et avoir des connaissances ne suffit pas pour permettre à une
personne d’observer. L’adulte doit développer le DÉSIR ET LA CAPACITÉ
D’OBSERVER” Cours de Londres en 1921, Maria Montessori
Il nous faut élargir notre compréhension du développement de l’enfant
et passer outre nos préjugés et nos jugements.
“Il n’est pas toujours impératif
de voir de grandes choses, mais il est d’une importance primordiale de voir le
début des choses. À leurs origines, il y a de petites lueurs qui peuvent être
reconnues dès que quelque chose de nouveau se développe...” L’Education et la Paix, Maria Montessori
L’observation est primordiale au sein d’une classe afin de reconnecter
les enfants avec leur ordre intérieur et ainsi enlever tous les obstacles essentiels
à leur épanouissement.
Observer ce moment où l’enfant découvre une activité particulière
qui suscite spontanément un intérêt et sera probablement le premier pas
vers un travail concentré.
Nous devons donc nous mettre en retrait, autant
que possible, afin d’observer et ainsi pouvoir aider chaque enfant à parcourir
le long chemin pour atteindre sa maturité.
Stéphanie F
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