samedi 31 octobre 2020

Gardening with toddlers

We received some flowers. It was a great opportunity for the kids to learn and grow through this gardening activity, engaging their natural curiosity and wonder.





Gardening is educational and develops new skills including:

·      -   responsibility from caring for plants 

·    -     understanding: as they learn about cause and effect (for example, plants die without water, weeds compete with plants

·      -  self-confidence from achieving their goals

 



Gardening with children provides them with skills to help your child's development. For example, gardening is a great physical development activity. Young children can practise locomotor skills, body management skills and object control skills while they move from one place to the other carrying tools, soil and water.

 

 


 

 

“Under the hading “Care of environment we would include many outdoor tasks such as digging, planting, weeding, watering, sweeping up leaves, and so forth”.

“Maria Montessori, her life & work” E.M Standing

 


Thank you to Aaron’s mum for the flowers.

 


Julie

samedi 15 août 2020

Our End of School Year Picnic!

 Although we still had to function within the parameters of social distancing as we ended our summer term of 2019-2020, Stéphanie and I decided to do something special to end the year on a high note and treated our class to an outdoor ‘social distancing’ picnic!



It was a nice day to be in the garden, and thanks to our beautiful green playground with all its tall trees the temperature remains cool even if it gets very hot outside.

 

We brought our tables and packed lunches outside to enjoy together, we sang our songs and wished each other ‘Bon Appetit’! It was a very enjoyable way to have our last lunch together before the summer break.


Fortunately, social distancing does not mean a lack of being social as demonstrated here by our little chatterboxes! They always have so much to share with each other and with us!



After our picnic we had outdoor playtime, afterwards while the older children played games outside the younger took their naps.

We finished our last day with a little demonstration for the mums and dads, and then it was time to say: ‘Have a nice summer, see you in September!’.

Vincent Callebaut - Proposition pour notre Dame de Paris

Architecte que j'aime beaucoup voici sa proposition pour notre Dame.

Qu'en pensez-vous? 





Penser la reconstruction de Notre-Dame pose la question de savoir comment résumer architecturalement l’intelligence humaine de notre époque et dresser les perspectives d’avenir du catholicisme. Comment écrire l’histoire contemporaine de notre pays, mais aussi de la science, de l’art et de la spiritualité réunis ? Il ne suffit pas de reproduire le passé à l’identique mais bien de se projeter vers un avenir désirable pour signifier au monde la soif de dépassement qui anime chaque être humain.

Notre ambition est de proposer un projet transcendant, symbole d’un avenir résilient, écologique et qui propose pour Paris des solutions inspirées par le biomimétisme comme éthique commune d’un futur prônant la juste symbiose du couple Homme-Nature.


UNE FLÈCHE CONTEMPORAINE BIOSOURCÉE, NOUVEAU SYMBOLE D’ASPIRATION SPIRITUELLE

Notre projet Palingenesis - en grec παλιγγενεσία, signifiant « naissance à nouveau », « régénération » - a pour ambition de s’assimiler au vaisseau vénérable de pierre, de se fondre en lui naturellement comme une greffe végétale harmonisant en un seul geste - en un seul coup de crayon incurvé - la toiture et la flèche.

Depuis les quatre pignons, la géométrie originelle des combles de 10 mètres de hauteur est sauvegardée. Vers la croisée du transept, sa section triangulaire et ses toitures à fortes pentes de 55 degrés s’étirent progressivement pour se transformer en flèche verticale.

Ainsi, respectant les principes inhérents de descente des charges structurelles de l’édifice vers les arcs-boutants et les piliers fasciculés intérieurs, les quatre lignes de faitage et les quatre lignes de noues de la toiture se cintrent et s’unifient en harmonie vers les cieux pour générer une géométrie paramétrique toute en légèreté.

Construite avec des poutres en bois lamellé-collé (BLC) précontraintes par des lamelles en fibres de carbone (CFK), la nouvelle charpente de chêne a pour but d’utiliser le minimum de matière possible pour viser la plus grande sobriété carbone d’une part et offrir la plus grande transparence à l’édifice d’autre part.

Transparence, partage et ouverture sur l’évolution de notre société, telles sont les idées suggérées par cette nouvelle forêt diaphane de Notre-Dame esquissant le nouveau visage de l’Eglise au XXIème siècle. Une Eglise dynamique, agile et contemporaine.
Son architecture pure et élégante invite à élever notre spiritualité, à porter un regard nécessairement plus altruiste et humaniste sur le monde qui nous entoure pour mieux le préserver.

Les quatre noues cintrées de la charpente, orientées vers les points cardinaux, réintègrent les unes au-dessus des autres les statues monumentales en cuivre repoussé des douze apôtres et des tétramorphes symbolisant les évangélistes. Ces seize statues, œuvre d'Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, avaient heureusement été déposées quatre jours avant l’incendie, le 11 avril 2019 pour restauration.

Le coq situé et retrouvé dans les décombres le lendemain du désastre est replacé au sommet de la flèche pour continuer à agir comme un « paratonnerre spirituel » protégeant les fidèles.

La nouvelle architecture de la flèche, tel un linceul soulevé depuis la clé de voûte de la croisée du transept, évoque la renaissance mais aussi le mystère de la cathédrale et de la résurrection du Christ. Sous le linceul, la vie, le renouveau. Notre-Dame se dévoile à nouveau resplendissante tout en amplifiant son message universel de paix et son aspiration spirituelle.


UNE TOITURE SOLAIRE ET VENTILÉE, INSPIRÉE PAR LE BIOMIMÉTISME

Le concept est de transformer cette nouvelle greffe architecturale en édifice à énergie positive produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. Par solidarité énergétique avec le corps du monument historique, la greffe contemporaine aux allures de vitrail gothique tridimensionnel produit toute l’électricité, les calories et la ventilation passive dont la cathédrale a besoin en associant les systèmes passifs et les énergies renouvelables de pointe.

La nouvelle charpente en bois est recouverte d’une robe de cristaux tridimensionnels en verre solaire subdivisés en losanges facettés. Ces cristaux sont constitués d’une couche active organique, réalisée à base de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, absorbant la lumière et la transformant en électricité. Cette énergie est stockée dans des piles à hydrogène pour être redistribuée en circuit court dans la cathédrale.

Pour éviter tout effet de serre, ces écailles cristallines s’ouvrent en partie basse de la charpente tout le long de l’acrotère de la nef et du transept pour créer un courant d’air naturel vers le sommet de la flèche faisant office de cheminée à vent. Fonctionnant comme l’intérieur d’une termitière, cette ventilation naturelle assure d’excellentes performances aérauliques.

De plus, cette toiture-flèche constitue dans les combles aménagés un espace-tampon thermique accumulant l’air chaud en hiver pour mieux isoler la cathédrale et ventilant de l’air frais en été grâce à l’évapotranspiration des plantes en été.

La cathédrale deviendrait exemplaire sur le plan de l’eco-engineering et l’Eglise pionnière en résilience environnementale.


UNE FERME URBAINE SOLIDAIRE AU SERVICE DES PLUS DÉMUNIS SUR LES VOUTES D’OGIVES

Notre projet Palingenesis recèle en son cœur un jardin dédié au recueillement et à la méditation. Mais ce jardin n’est pas seulement esthétique, il se veut aussi nourricier. En effet, celui-ci est cultivé par des bénévoles et des associations caritatives afin de venir en aide aux parisiens les plus démunis et aux sans-abris.

L’aquaponie et la permaculture permettent de produire biologiquement jusque 25 kilos de fruits et de légumes par mètre carré annuellement. C’est donc jusque 21 tonnes de fruits et légumes qui pourraient donc être récoltés et redistribués chaque année en circuit-court sur un marché gracieux qui se tiendrait chaque semaine sur le parvis de Notre-Dame.

Spatialement, cette ferme urbaine se répartit sur le plan de la toiture en croix latine dans des jardinières redessinant au sol le tracé des voûtes sexpartites. Ce jardin géométrique « à la française » plante dans un double-plancher de terre allégée ses vergers et potagers le long de la nef, d’Est en Ouest, depuis les deux tours jusqu’à l’abside. Dans l’axe Nord-Sud, les combles du transept accueille quant à eux des bassins aquaponiques nourrissant les plantes en engrais naturels grâce aux poissons. De plus, ces miroirs d’eau magnifient le lieu en reflétant les deux roses des pignons latéraux Nord et Sud.



UN CHŒUR BAIGNÉ DE LUMIÈRE NATURELLE

La croisée du transept s’est écroulée sous le poids de l’effondrement de la flèche de Viollet-le-Duc inaugurée en août 1859. Nous proposons de transcender ce désastre en osant l’audace de laisser pénétrer la lumière naturelle dans la cathédrale depuis la flèche vers le chœur.

La grande voûte d’ogive de l’intertransept serait reconstruite en verre structurel autour de ses quatre nervures de pierre repoussant la poussée vers les angles. La lumière naturelle soulignerait l’identité emblématique de ce lieu à l’intersection du vaisseau principal de la nef et du transept. L’histoire du lieu et son terrible incendie seraient retranscrits architecturalement lui offrant une nouvelle atmosphère divine depuis le narthex de deux travées situées entre les tours.


En conclusion, nous militons pour un projet exemplaire en génie écologique qui assume son époque avec franchise et non pour une architecture pastiche qui muséifie la ville. Economie circulaire, énergies renouvelables, innovation sociale inclusive, agriculture urbaine, protection de la biodiversité, sans oublier beauté et élévation spirituelle, toutes ces valeurs émane de notre projet de reconstruction pour faire sens en profondeur.

Du gothique primitif au XIIème siècle à sa restauration par Viollet-le Duc au 19ème siècle, en passant par le gothique rayonnant du XIIIème siècle et le gothique flamboyant du XIVème siècle, la cathédrale Notre-Dame est résolument l’œuvre du temps qui passe et qui ne s'encombre pas de considérations stériles sur le chevauchement des styles inhérent à l’édifice.

« Chaque flot du temps superpose son alluvion, chaque race dépose sa couche sur le monument, chaque individu apporte sa pierre. Ainsi font les castors, ainsi font les abeilles, ainsi font les hommes. » Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831

Vincent Callebaut Architectures
www.vincent.callebaut.org

vendredi 17 juillet 2020

Sortie au musée du quai Branly

Par une très belle journée de Février, nous avons pris le bus pour Paris, direction le musée du quai Branly aussi appelé musée Jacques Chirac.


Le matin nous avons eu un atelier poétique sur les sons, les rites et les coutumes liés à la pluie. 
La pluie est un phénomène si essentiel à la vie sur terre qu’il mérite bien que l’on danse et que l’on chante ! Au cœur des collections, les enfants ont pu observer les œuvres de différents continents, y repérer les motifs symboliques et découvrir les rituels auxquels elles participent. 





Mais ils ont pu aussi s'exercer à travers une pratique musicale (maracas, bâton de pluie, etc...)



Et par la fabrication d'une petite poupée japonaise qui repousse la pluie appelée "Teru Teru Bozu".
 

La matinée terminée, nous avons pique-niqué au pied de la tour Eiffel. 


Après le déjeuner, nous sommes retournés au musée pour une visite guidée « de la tête aux pieds ».

En remontant la rivière des mots en chantant la chanson « Olélé Moliba Makasi »(berceuse africaine) jusqu’aux différents continents ….


Regarder les statues en reproduisant leurs postures, décrypter un masque en imitant son expression, comprendre par le geste... Ils ont appréhendé les oeuvres par une série d'observations mettant leur propre corps en jeu. 



La journée terminée, nous avons retrouvé notre car et nous sommes rentrés à Crécy la Chapelle.

Je souhaitais aussi remercier les 4 mamans qui nous ont accompagnés dans notre périple parisien.


Stéphanie Fréchin



dimanche 26 avril 2020

L'importance du contact avec la nature

L'espace extérieur est souvent négligé dans les écoles or c'est un lieu où ils apprennent énormément...


Stéphanie F

mardi 21 avril 2020

Confinement- Ecole à la maison

Bien que nous aurions pu aller à l'école, nous avons fait le choix de nous installer chez nous:

La glace de l'armoire me servant de tableau ! ;-)

Pourquoi les enfants d’aujourd’hui sont-ils de plus en plus émotionnellement indisponibles ?

Je suis tombée par hasard sur un article qui parlait d'un phénomène que j'observe très bien dans la classe sur le site:

Ennui à l’école, peu de vrais amis, patience limitée… Selon diverses études sur l’évolution des générations, les enfants d’aujourd’hui sont de plus en plus limités émotionnellement. Leur fonctionnement social, émotionnel et scolaire est en baisse, pendant que leurs troubles divers d’apprentissage sont en hausse. Quels facteurs, et quelles solutions ?
Le constat se fait de plus en plus ressentir : la génération est à la frustration ! Selon diverses études en sociologie générationnelle, de nombreux facteurs sociétaux et dans notre style de vie y contribuent. Comme nous le savons grâce aux neurosciences, le cerveau fait preuve d’une neuroplasticité impressionnante ( il s’adapte sans cesse en fonction des expériences qu’il rencontre ) et notamment celui des enfants, qui serait doté de 10 fois plus de connexions qu’internet, autrement dit d’1 million de milliards de connexions synaptiques ! Ainsi, c’est grâce à l’environnement que nous offrons à nos enfants que nous parents, pouvons rendre leur cerveau plus fort ou plus faible. Voici les principales causes de ce constat :
Je veux tout ici et maintenant !
Même si c’est inconscient, nous habituons nos enfants à obtenir ce qu’il veulent immédiatement. Dans une société qui n’a “ pas le temps “, nous pensons bien faire en leur évitant toute forme d’attente. Or, la possibilité de retarder la gratification est l’un des facteurs essentiels pour le succès futur de nos enfants. En effet, nous avons les meilleures intentions pour rendre nos enfants heureux, mais malheureusement, nous les rendons heureux sur le moment mais malheureux à long terme. Être capable de retarder la gratification signifie être capable de faire face à une situation de stress. Nos enfants sont de moins en moins équipés pour faire face à des facteurs de stress mineurs, qui finissent par devenir d’énormes obstacles à leur réussite dans la vie. C’est ainsi que cette incapacité de retarder la gratification est souvent observée dans les salles de classe, les centres commerciaux, les relations humaines… Question d’habitude !
Le côté noir de la technologie
Les écrans en tous genres donnent l’illusion d’être une source d’occupation rapide, facile et efficace ! Tout ce que vous dicte la société de consommation d’aujourd’hui. Sauf qu’appliqué aux enfants, ce slogan est en réalité très néfaste. Car contre quelques heures de “ tranquillité “ chaque jour, nous obtenons en retour un impact sur leur système nerveux, leur attention, leur vie sociale ou encore leur capacité de gratification différée. En effet, à côté de la réalité virtuelle, la vie quotidienne semble ennuyeuse. Lorsque les enfants viennent en classe, ils sont exposés à des voix humaines et à une stimulation visuelle adéquate, au lieu d’être bombardés par les explosions graphiques et les effets spéciaux qu’ils ont l’habitude de voir sur les écrans. N’oublions jamais que la disponibilité émotionnelle des parents est le principal ingrédient du développement du cerveau d’un enfant.
Tout sauf l’ennui
La société, et nous-même parents, avons créé un monde amusant artificiel pour nos enfants. Il n’y a aucun moment ennuyeux. Au moment où l’environnement devient calme, nous nous empressons de les divertir à nouveau, parce que sinon, nous sentons que nous ne faisons pas notre devoir parental. Or, l’ennui est un formidable stimulateur de créativité ! En agissant ainsi, nous oublions de faire travailler ce muscle qu’est le travail monotone de base qui entraîne le cerveau à fonctionner et à travailler sous «l’ennui», qui est le même «muscle» qui sera entraîné à l’école. C’est pour cela que quand ils arrivent à l’école et qu’ils doivent écrire, les enfants n’en ont plus la patience. De la même manière, ils aident de moins en moins leurs parents dans les tâches ménagères, même lorsqu’il s’agit de ranger leur chambre. Il est important que nous arrêtions de croire que les priver d’ennui leur rend service…
Plus d’interactions virtuelles que sociales
Dans le monde actuel, nous sommes de plus en plus “ overbookés “, donc nous donnons des gadgets numériques à nos enfants pour qu’ils soient eux aussi “ occupés “. En faisant cela, nous les privons d’interactions sociales réelles. Dans un temps qui paraît bien loin aujourd’hui, les enfants avaient l’habitude de jouer dehors, où, dans des environnements naturels non structurés, ils apprenaient et pratiquaient leurs compétences sociales.  Malheureusement, la technologie a remplacé le temps en plein air. En outre, la technologie a rendu les parents moins disponibles pour interagir socialement avec leurs enfants. De toute évidence, nos enfants prennent du retard sur cette composante pourtant si importante de la vie, pour ne pas dire La plus importante…

La frustration fait partie de la vie
A vouloir trop bien faire pour rendre nos enfants heureux, à vouloir absolument éviter à nos enfants toutes formes d’attente, d’ennui, de frustration, de souffrance… Nous produisons l’effet inverse. Nous leur enlevons les clefs dont ils auront besoin pour faire face à la vie d’adulte. Car oui, l’attente, l’ennui, la frustration, la souffrance…font parties de la vie ! Vous la vivez d’ailleurs vous même en tant qu’adulte, alors pourquoi vouloir cacher cela à votre enfant ? Parce que c’est justement trop douloureux pour vous ? Réfléchissez différemment et demandez-vous comment vous auriez vécu vos différentes épreuves si  l’on vous avez paré dès l’enfance et préparé à tout cela… Nous ne pouvons donc pas sans cesse écouter les enfants quand ils n’aiment pas les légumes, quand ils n’aiment pas se coucher tôt, quand ils n’aiment pas ranger leur chambre… C’est vous l’adulte qui avez le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions pour lui. En les protégeant sans cesse, nous leur envoyons le mauvais message qui est qu’ils peuvent choisir tout le temps ce qu’ils veulent faire, effaçons le concept de “ devoir “. Or, pour atteindre nos objectifs dans nos vies, nous devons faire ce qui est nécessaire, ce qui n’est pas toujours ce que nous voulons faire. Nos enfants savent très bien ce qu’ils veulent, mais ils ont du mal à faire ce qui est nécessaire pour atteindre leur objectif.

  • Des solutions pour entraîner leur cerveau
Des limites : N’ayez plus peur de fixer des limites, les enfants en ont clairement besoin pour grandir heureux, et devenir un adulte serein. Fixez une heure pour les repas, les heures de sommeil, le temps passé avec la technologie… Donnez-leur des fondations stables. C’est peut-être la partie la plus difficile du travail de parent, mais il est nécessaire que vous pensiez à ce qui est Bon pour eux, et non à ce qu’ils veulent ou ne veulent pas. Ils vous remercieront plus tard, soyez patients 🙂
Des compétences sociales : La plus longue étude sur le bonheur jamais réalisée ( c’est l’université d’Harvard qui est à l’origine de cette étude, menée sur 724 individus pendant 75 ans ) révèle que le véritable secret du bonheur serait directement lié avec la qualité de nos relations humaines. Ainsi, ces compétences devraient être mises au premier plan dans l’éducation. Apprenez à vos enfants à prendre la parole, à partager, à perdre et à gagner, à aimer, à rire, à faire des compromis, à féliciter les autres, à être reconnaissant… pour leur plus grand bonheur !
De la gratification différée :Faites-les attendre ! Comme analysé plus haut, c’est l’un des facteurs essentiels pour le succès futur de nos enfants, et de leur bonheur durable et non immédiat. L’ennui c’est le premier pas vers la créativité. Ainsi, augmentez progressivement le temps d’attente entre “ Je veux “ et “Je reçois “. Pour cela, évitez par exemple l’utilisation de la technologie dans les voitures et les restaurants et apprenez-leur plutôt à attendre tout en parlant et en jouant à des jeux. Enseignez-leur que la frustration et l’attente font parties de la vie, sinon les réussites n’auraient pas la même saveur !
Des émotions réelles :
A force d’expériences virtuelles, les enfants d’aujourd’hui connaissent de moins en moins les émotions réelles. Or, c’est elles qui font toute la beauté de la vie. Ainsi, limitez la technologie et reconnectez-vous avec eux émotionnellement. Surprenez-les avec des fleurs, partagez un sourire, chatouillez-les, organisez un pique-nique surprise, chantez, jouez, dansez ensemble, faites des batailles d’oreillers… Tous ces temps de qualité en famille sont largement plus précieux pour leur épanouissement que des écrans… Ramenez-les dans la réalité, et montrez-leur qu’elle est belle !
Des habitudes de travail :
En apprenant à son enfant à faire un travail monotone dès ses premières années, vous lui offrez les fondements de sa future “ capacité de travail “. En arrêtant de faire à sa place, vous favorisez son autonomie. Ainsi, apprenez-lui à plier le linge, à ranger ses jouets, à mettre la table, à jardiner, à cuisiner… En transformant ces tâches du quotidien en quelque chose de créatif, vous aidez son cerveau à les associer à des choses positives et stimulantes. De plus, en lui donnant des responsabilités, vous lui démontrez votre confiance en lui, il sent qu’il a de la valeur, et c’est un formidable cadeau que vous pouvez lui faire…

lundi 20 avril 2020

Plantation d’un cerisier

Après avoir fait du jus de pomme avec les plus jeunes, Mr Devilliers nous a gentillement donné un cerisier et en plus c'est un cerisier bigarreau.

En ce bel après-midi de Février, les enfants ont commencé à ratisser des feuilles pour mettre au fond du trou qui avait été creusé par les 6-12 auparavant.



Après avoir pris soin de recouvrir les feuilles par du compost, ils s’en sont donnés à cœur joie afin de le tasser. 



Tandis que notre équipe de choc, Gabriëlle et Poloma, tenait notre cerisier bien droit, nous avons commencé à recouvrir les racines de terre.




L’exercice s’est avéré long et ardu car la terre était assez dure mais ils n’ont rien lâché !

Après l’effort, le réconfort !

Le cerisier est en fleur aujourd’hui et vivement les premières cerises….


Merci Mr Devilliers!

Stéphanie F

mardi 18 février 2020

Libérez votre cerveau d'Idriss Aberkane



Idriss ABERKANE est né en 1986, spécialiste des neurosciences appliquées et titulaire de trois doctorats. Editorialiste au « Point », il a également donné plus de quatre cents conférences sur quatre continents.

Idriss Aberkane, lui, nous rappelle sans cesse l’importance d’une expérimentation libérée face aux certitudes établies et aux idéologies du passé. Il nous explique que nous devons nous adapter à ce que nous découvrons chaque jour des formidables possibilités humaines.

Les neurosciences questionnent aujourd’hui nos habitudes et nos façons de penser mieux que toute autre discipline. Il nous explique que notre cerveau sera toujours plus grand que tout ce qu’il peut concevoir. Nous n’utilisons pas bien notre cerveau, à l’école, au travail, en politique.

Les conséquences de ce mauvais usage sont diverses, mais elles ont en commun le mal-être, fossilisation mentale et l’inefficacité. Nous pouvons mieux apprendre, mieux produire, mieux voter, nous pouvons mieux penser, mieux communiquer, tout cela en étant plus épanouis, plus heureux, plus productifs, et donc plus brillants. Alors que signifie exactement sortir son cerveau du confinement ?

Il est tout d’abord important de souligner que le prodige ne pratique pas parce qu’on le lui demande, mais parce qu’il adore ça. Léonard de Vinci affirmait que l’amour est la source de toute connaissance. Le prodige, en effet, travaille par amour. Il ne travaille pas pour une note, pour un prix, ou pour une reconnaissance de ses pairs, il le fait pour lui, par désir inconditionnel de ce qu’il produit. 

L’école actuelle a remplacé notre cœur et notre intuition dans la définition de notre destin, de notre identité, et nous n’avons pas gagné au change. Dans la vie, l’humanité crée une diversité de pensées, de pratiques, de méthodes, d’esprit. Dans la vraie vie, l’école dit : « Hors de ma mesure, point de salut. » Pourtant face à l’échec scolaire, cette même école admet que la priorité, c’est au moins la sociabilisation de l’élève. Elle se produit donc uniquement dans la cour de récréation. Notre société est une sorte de machine qui prône la culture de la place fixe et qui est à la fois une culture de la conformité mais aussi de l’exclusion. Il est actuellement inscrit dans le cahier des charges de l’école qu’elle doit décevoir des usagers et, par principe, décevoir l’Homme plutôt que l’Usine qui est son client final. Il faut donc créer à l’échelle mondiale la méthode « essai-erreur » et expérimenter de nouvelles pratiques pédagogiques autour, notamment, de ce que le psychologue Stanislas Dehaene a appelé « les quatre piliers de l’apprentissage » :
-          L’attention
-          L’engagement actif
-          Le retour d’information
-          La consolidation

Dans les écoles Montessori nous proposons aux enfants des activités en adéquation à leur besoin. En allant du plus simple au plus complexe tout en alliant mouvement et répétition. La leçon en trois temps (présentation, retour d’information, consolidation) permet d’asseoir l’expérience. De nombreuses écoles alternatives ont compris l’importance de changer notre façon d’éduquer par la créativité, par l’amour des savoirs, par l’épanouissement et non par la conformité. Pourquoi éduquons-nous ? Pour le bonheur intérieur brut ou pour le produit intérieur brut ? L’école désirée est celle de l’épanouissement, l’école imposée est celle de l’unité économique. A partir du moment où ce n’est plus à l’école de s’adapter à l’homme mais à l’homme de s’adapter à l’école, le ver est dans le fruit !

Nous vivons donc dans le conditionnement. Ce qui est sûr, c’est qu’à l’école, échanger des savoirs, c’est tricher, alors que dans la vraie vie, cela s’appelle de la coopération. L’école prépare à la société, et si elle a des vices, ils s’y trouveront amplifiés. L’individualisme, la conformité, l’apprentissage monocanal… Tous ces vices scolaires se retrouveront en société, mais le plus grave d’entre eux c’est l’idée que le plaisir est anti-professionnel. L’idée est donc enfouie dans notre inconscient collectif que le travail est une conformité forcée et qu’il sera douloureux. Or rien n’est plus faux : travailler dur pour quelque chose que l’on aime, cela s’appelle de la passion.

Il faut rendre nos enfants gourmands de savoirs ! Cela tombe bien ils le sont naturellement dès la naissance. Il faut donc s’intéresser à la dynamique d’apprentissage et non au stock du savoir. 

Ce n’est pas au cerveau de servir l’école mais à l’école de servir le cerveau !

Stéphanie F.