dimanche 17 mars 2013

La fessée


Je suis choquée de lire ou d'entendre les français parler des fessées. A croire qu'il n'existe que cette solution pour poser des limites et que si jamais vous ne pratiquez pas cette façon de faire votre enfant va devenir un enfant roi. 

C'est le seul pays, où fréquemment,  je vois un parent taper un enfant en public, dans un magasin ou dans la rue. Cela ne m' est jamais arrivée en Belgique, à Singapour ou aux Etats-Unis. (Non pas que la fessées ne soit pas du tout pratiquer mais pas de manière ostentatoire.)

Toutes les études le montrent, les châtiments corporels, gifles, claques, tapes, coups de ceintures… et fessées ! rendent les enfants sournois, menteurs, agressifs, entament leur confiance en soi et favorisent l’échec scolaire.

La fessée ou pire ne sont pas des outils pédagogiques. L'humiliation, faire mal, la force non plus. Alors avant et après chaque situation conflictuelle. Il est très important de réfléchir, de se remettre en question, d'envisager les autres possibilités et dites vous toujours que :
  • Les maîtresses n'utilisent pas les châtiments corporels et arrive à se faire obéir d'une trentaine d'enfants.
  • Les limites sont très importantes mais qu'il y a plein de façon de les poser, différentes selon l'age de l'enfant.
  • Tout le monde connait un adulte qui n'a pas reçu de fessée et qui est une personne respectueuse et accomplie.
Souvent lorsque je n'ai plus d'idée sur le manière de procéder avec un enfant, je demande aux autres éducatrices de "brainstormer". J'explique la situation précise et de manière objective et nous lançons toutes les idées, même les plus saugrenues, qui pourraient aider à résoudre le problème. Je suis très souvent surprise du nombre de solutions possibles.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire