jeudi 21 juillet 2016

Réforme







Ou pas.... Ils le font exprès?...  témoigne de la nécessité de revoir le fonctionnement de l'école pour que ce soit un lieu qui puisse accueillir tout le monde, un lieu pluriel où chaque directeur puisse mettre en place un projet pédagogique correspondant aux enfants qu'il a, un lieu qui respecte le développement des enfants, un lieu qui puisse tester, se transformer, se questionner. Je pense qu'il devrait y avoir moins de décisions prise d'en haut. Peut-être qu'on devrait faire un peu plus confiance à l'équipe éducative confrontée aux réalités du terrain, non?

En d'autres mots: http://www.institut-thomas-more.org/actualite/education-et-reforme-des-ecoles-hors-contrat-nouvelle-atteinte-a-la-liberte-2.html
"Face à un système éducatif public en perdition – du classement PISA aux rapports de la Cour des comptes, la démonstration n’est plus à faire – les écoles hors contrat enrichissent l’offre scolaire et accroissent les chances de répondre aux attentes des parents pour leurs enfants. La réforme envisagée, en plus d’allonger considérablement les procédures de création d’écoles, briderait la diversité des enseignements offerts au bénéfice d’une uniformisation toujours plus grande, au détriment des élèves. Ces établissements reposent en effet sur une relation toute particulière de confiance et d’écoute mutuelle entre l’équipe enseignante, les élèves et leurs parents. Mais ils échappent à la logique jacobine, étatiste et républicaine et ils sont devenus attrayants : voilà un double crime de lèse-majesté que le ministère ne saurait accepter.
Il ne saurait l’accepter car il ne comprend pas ce qui s’y joue. Il ne comprend pas que laisser une liberté d’action à des acteurs autres que l’État, c’est accepter de déléguer les compétences éducatives dans le but, partagé par tous, de maximiser les chances de réussite de chaque enfant. C’est également renoncer à l’illusion qu’est l’uniformité et reconnaître à chaque élève le droit d’avoir un enseignement adapté à ses besoins. Pour cela, il faut croire en la liberté des personnes. Il faut faire confiance à ceux qui prennent quotidiennement le pouls de la société et sont en mesure d’apporter, au niveau local, des réponses rapides et concrètes là même où l’Éducation nationale piétine depuis bien trop longtemps : rappelons qu’un élève sur cinq ne maîtrise pas la lecture à l’entrée au collège, et que près d’un tiers des enfants en fin de primaire ne justifie pas de connaissances suffisantes en calcul…
Plutôt donc que chercher à casser leur dynamique, il conviendrait de saluer et de soutenir les initiatives qui se développent en France depuis quelques années.....
C’est bien à la liberté que le projet s’en prend : liberté pour les enseignants d’enseigner selon les besoins qu’ils constatent au quotidien et d’adapter leurs programmes à la progression individuelle de chaque élève ; liberté pour les parents de choisir le type d’éducation que va recevoir leur enfant ; liberté pour les élèves de bénéficier des meilleures chances de réussite et de ne pas se sentir exclus d’un système qui accepte décidément de plus en plus mal qu’on lui échappe…"
encore une lettre.

Et en plus cette réforme, notre chère ministre ne veut même pas la passer au Parlement mais avec des ordonnances. Ils en ont un peu mare que les français leur disent qu'ils n'aiment pas leur projet, vous comprenez.

Hum...chers politiciens rappeler vous que les français ont fini par couper la tête de leur roi. Non plus sérieusement, votre rôle est de REPRESENTER LES FRANCAIS et non de contrôler tout. Il ne faudrait pas l'oublier et que le pouvoir vous monte à la tête.